La magie d’un lieu comme Disneyland doit tout à Walt Disney. Jamais nous ne pourrions voyager dans un Royaume magique s’il n’avait rêvé un jour de ce lieu qui réunirait petits et grands autour de son univers. Il est donc normal que Disneyland Paris regorge d’allusions et de références à ce génial créateur. On pourrait même retracer sa vie rien qu’en se promenant à travers les deux Parcs.

Nobles ancêtres
Commençons notre promenade sur les traces de Walt Disney par le plus beau des symboles du Parc… le Château. A proximité de La Chaumière des Nains, on peut retrouver le blason de la famille Disney sur l’arche gauche du Château de la Belle au Bois Dormant.
Les trois lions qu’il porte nous rappelle que les ancêtres de Walt sont originaires Isigny-sur-Mer. Son ancêtre le plus ancien est Hugues Suhard, l’un des vainqueurs de la bataille d’Hastings, plus connu sous e nom de Hugues d’Isigny … qui sera déformé en Disney.

Papa, maman et Walt
Main Street est l’endroit où le plus de références sont rassemblées. Ainsi, à l’entrée, la Flora’s Unique Boutique est un hommage à la maman de Walt, Flora Call Disney.

La mosaïque d’entrée montre d’ailleurs son initiale avec l’indication de « 1888 », année de son mariage avec Elias Disney.
Le père de Walt est lui évoqué dans une série de plaques en métal serties dans le sol de la rue.
Premières années
Les plaques au nom d’Elias portent la date de 1901. Cela renvoie en fait à l’année de naissance de Walt. On la retrouve aussi sur les devantures des boutiques Disney Clothiers et Lily’s Boutique.
Son jour de naissance, on peut le trouver à Hollywood Jewel Box, dans Studio 1 au Walt Disney Studio. Le numéro du bâtiment est le 1205 … pour 5 décembre, écrit à l’américaine.

Le souvenir de l’enfance
Mais de manière plus globale, Main Street, U.S.A. est sûrement le meilleurs endroit pour se replonger dans la jeunesse de Walt Disney. La rue s’inspire en fait de ses propres souvenirs d’enfance. Elle s’inspire de la petite ville de Marceline, dans le Missouri, où il résida avec sa famille entre 1906 et 1911. Cette période le marquera profondément. Il se découvre une passion pour les trains … qui inspireront le Disneyland Railroad. Il s’intéresse aux contes de fées, ces histoires que lui lit sa maman chaque soir. C’est ce souvenir qui fait de Main Street le chemin qui conduit aux portes du rêve… vers les quatre royaumes du Parc Disneyland.

Le génie de l’animation
Qu’est-ce qui destinait ce petit dessinateur de Kansas City à être une jour à la tête d’un véritable empire ? En 1920, il découvre les principes de l’art de l’animation et son histoire grâce au Phénakisticope du Belge Joseph Plateau.
Les débuts
Ses débuts en tant que pionnier de l’animation sont évoqué sur les fenêtres de Main Street, U.S.A. Levons les yeux vers la fenêtre du Boardwalk Candy Palace. On peut y lire : « Two Brothers Inc. – Dreamers & Doers. ‘If we can Dream it, we can Do it!’ (Société des Deux Frères Inc – Rêveurs et Faiseurs de rêves. ‘Si on peut le Rêver, on peut le Faire’) ». Ce premier rêve des frères Walt et Roy Disney, il a été signé le 16 octobre 1923. La série de cartoons « Alice’s Comedies », considéré comme l’acte de naissance de The Walt Disney Company.

Et le son …
Voilà donc lancée l’avenure de l’animation… Même si elle commencera réellement avec la synchronisation du son lors sortie de Steamboat Willie en 1928. Comme Walt aimait le répéter : tout a vraiment commencé par une souris ! C’est le sens de la statue « Partners », que l’on trouve à la sortie de Studio 1.

D’autres cartoons suivront. L’immense photo des frères Disney célébrant leur premier Oscar (Des Arbres et des Fleurs, 1932) qui trône à Walt Disney Studios Store nous rappelle que ce n’est qu’un début.

L’animation aura, pour un temps, son temple aux Walt Disney Studios avec Animation Celebration. Des objets fétiches sont exposés dont la caméra multi-plans qui donna aux premiers long-métrages des décors d’une profondeur étonnante.

Tout un art …
Au-dessus de Disney Animation Gallery qui abrite cette attraction, le chapeau géant de Mickey Apprenti Sorcier fait un clin d’œil à Fantasia qui naît de la volonté de Walt en 1940. Il en est de même pour la fontaine de la Place des Frère Lumière. L’association dessin-animé et la musique classique consacre l’animation comme une forme d’art à part entière.
La femme de sa vie
Le 13 juillet 1925, Walt épouse Lillian Bounds. Elle sera sa femme jusqu’à sa mort, 41 ans plus tard. Sur Main Street USA, Lilly’s Boutique est un touchant hommage à celle qui partagea sa vie.
Sur Hollywood Boulevard, le Los Feliz Hotel est une référence directe au quartier historique de Los Angeles où le couple fit construire sa maison en 1932.
« L’endroit le plus heureux de la terre »
A côté de l’animation, l’un des grands rêves de Walt devint réalité avec la création de Disneyland Resort en Californie. Sur Main Street, U.S.A., Walt’s – An Americain Restaurant est situé au 1401 Flower Street, qui est aussi l’adresse du siège de Walt Disney Imagineering, la division en charge de la conception des parcs à thèmes, à Glendale, près de Los Angeles.

Pour rester en phase avec le style victorien de Main Street, l’une des deux fresques à l’intérieur d’Emporium, faisant référence à la version californienne de l’établissement, affiche la mention « 1855 ». Elle fait en fait référence à 1955, l’année d’ouverture du parc d’Anaheim.
Le jour d’ouverture figure, lui, sur le panneau à l’entrée de La Cabane des Robinson, où il est écrit que la famille a échoué sur cette île… un 17 juillet !
Mais ce n’est pas tout ! A l’époque, Walt avait imaginé un journal, le « Disneyland News », qui était proposé aux premiers visiteurs du parc californien. En souvenir de l’événement, le distributeur automatique de journaux d’Hollywood Boulevard au Parc Walt Disney Studios présente le premier numéro de ce périodique historique !

Et sur Town Square, le discours inaugural de Disneyland Paris immortalisé sur la plaque située devant le kiosque est directement inspiré des paroles que Walt Disney prononça lors de l’inauguration de Disneyland Resort.
Dernière allusion, particulièrement subtile : vous voyez la silhouette des toits de Main Street Transportation Co. ? Elle n’est pas le fruit du hasard. Bien au contraire : elle reprend celle du Sleeping Beauty Castle, le Château de la Belle au Bois Dormant de Californie !
Cet article n’a fait qu’effleurer l’hommage que le parc parisien fait au génial inventeur qu’était Walt Disney … Saurez-vous en dénicher d’autres en vous fil de vos promenades ?